Coiffes Vie quotidienne

La place de la coiffe dans la vie quotidienne de nos aïeules est importante. Il faut savoir que du lever au coucher, celles-ci n’apparaissaient jamais en “cheveux”. Seules les bourgeoises qui suivaient la mode parisienne ou les femmes de mauvaise vie faisaient admirer leur chevelure. Une autre raison à cette permanence du bonnet, le “troc” des cheveux contre un châle, une pièce de tissus, des rubans et des dentelles. Il ne restait donc sur la tête de nos grands-mères que quelques mèches, de quoi faire des bandeaux ou deux petites tresses sur les oreilles, appelées “cadenettes”. Au réveil, elles portaient un bonnet en piqué, molletonné l’hiver, en coton plus fin l’été. Pour vaquer aux taches domestiques, un bonnet de jour déjà plus travaillé et élégant. Les belles coiffes étaient réservées aux jours de fêtes, soit religieuses, soit familiales. La vie quotidienne de nos aïeules était très souvent marquée par le deuil et le bonnet de tous les jours faisait place à un autre, plus simple.

Retour vers la page Coiffes Tourangelles