Prologue : |
Le Big Bang a – 13.700.000.000 d’années | |
Un éclair… Un instant… Un lieu infinitésimal… Le laps de temps le plus court et le morceau d’espace le plus petit que l’on puisse imaginer… Ce battement de cil primordial – quantique et relativiste, pire des déchirements conceptuels – a déchaîné les forces de la nature. L’espace, le temps et la matière ont surgi. Les quatre interactions universelles – électromagnétique, forte, faible et gravité – étaient réunies sous le sceau d’une seule force, qui se propage en “cordes” élémentaires dans un espace à… 10 ou 11 dimensions ! Les particules n’existaient que comme excitations harmoniques de ces cordes. Puis soudain, l’espace soumis à une tension, torture, fluctuation irrépressible de sa courbure s’est étendu à tout va. Et l’Univers fut, hautement symétrique et unitaire au début il mena, après une longue suite des transitions de phases, aux atomes et aux galaxies. Source : CNRS – Lire plus >>>
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La formation et évolution du système solaire a – 4.500.000.000 d’années |
La formation et l’évolution du Système solaire sont déterminées par un modèle aujourd’hui très largement accepté et connu sous le nom d’« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Ce modèle fut développé pour la première fois au XVIIIe siècle par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Les développements consécutifs à cette hypothèse ont fait intervenir une grande variété de disciplines scientifiques incluant l’astronomie, la physique, la géologie et la planétologie. Depuis le début de la conquête de l’espace dans les années 1950 et à la suite de la découverte des exoplanètes dans les années 1990, les modèles ont été remis en cause et affinés pour tenir compte des nouvelles observations. Selon les estimations issues de ce modèle, le Système solaire a commencé d’exister il y a 4,55 à 4,56 milliards d’années avec l’effondrement gravitationnel d’une petite partie d’un nuage moléculaire géant. La plus grande partie de la masse du nuage initial s’est effondrée au centre de cette zone, formant le Soleil, alors que ses restes épars ont formé le disque protoplanétaire sur la base duquel se sont formés les planètes, les lunes, les astéroïdes et les autres petits corps du Système solaire.
Source : Wikipedia – Lire PLUS >>>
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Evolution du système solaire ——>
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L’apparition de la vie a – 4.000.000.000 d’années | |
Nous sommes à l’aube de la vie, entre -4,1 et 3.8 milliards d’années . Pourtant, rien dans le paysage ne suggère une si prometteuse naissance. Un vent violent souffle depuis des millions d’années, sans répit. Hélas, il ne nettoie pas le ciel. Il est encore encombré de couches nuageuses épaisses (au moins 10 km d’épaisseur), de couleur brunâtre, traversées d’éclairs démesurés. Il pleut, toujours et encore. L’atmosphère est suffocante. Gaz carbonique, méthane et ammoniac composent cet air chaud qui ne descend pas sous les 50°c, la nuit. Pas un soupçon de verdure à l’horizon : que de l’eau ou des roches, et cela pour plus de 3 milliards d’années. Par bonheur, une journée de cet enfer ne dure qu’une dizaine d’heures car la Terre tourne plus vite qu’aujourd’hui ! Pourtant, de cet environnement « à ne pas mettre un chat dehors » va éclore la vie. Cela semble relever du miracle. Le secret de ce miracle est tapi au fond des océans : les stromatolithes qui remontent à 3,42 milliards d’années sont les premières formes de vie en colonies. Le stromatolithe en tant que structure n’est pas vivant, seules les bactéries qui le construisent le sont. Selon les cas, l’intérieur du stromatolithe peut être quasi-plein ou laisser une quantité significative de vide dans lesquels d’autres bactéries ou organismes peuvent trouver abri.
Source : lestoutespremieresfois – Lire PLUS >>>
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Le développement de la vie en suivant l’évolution des Fossiles au fil du temps Collection de Michel Thusseaud Presque tous les fossiles sont préservés dans les roches sédimentaires, les roches formées par des couches de sédiment telles que l’argile, la boue, la vase, ou le sable,comprimés et durcis au cours des millions d’années. Ces types de sédiments se forment dans les lacs, les marais et les océans. C’est l’une des raisons pour lesquelles la plupart des fossiles sont les restes des animaux qui ont vécus dans ou près de l’eau. Il est aussi d’autres formes de fossilisations, par exemple les mammouths pris dans la glace, la momification dans la diatomée, les insectes dans l’ambre… Source : web fossiles Lire PLUS >>> A regarder les cartes ci-dessous, on mesure les évolutions de la croûte terrestre et l’emprise variable de la mer au fil du temps. Il devient alors possible de prévoir en quel lieu trouver quelques fossiles… A partir de ces animaux, insectes, plantes, graines fossilisés… des scientifiques de diverses compétences élaborent des hypothèses, scénarios probables jusqu’à confirmer ou infirmer ceux ci, ce pour s’approcher et connaître la réalité passée au plus prés… Filmographie : La valse des continents réalisation Alexis Favitski |
Chronologie géologique Mésozoïque, Cénozoïque — — — —> |
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PALEOZOÏQUE (ère primaire) | MESOZOÏQUE (ère secondaire) | CENOZOÏQUE (ère Tertiaire et quaternaire) | ||||||||||||||||
Cambrien | Ordovicien | Silurien | Dévonien | Carbonifère | Permien | Trias | Jurassique inférieur |
Jurassique moyen |
Jurassique supérieur |
Crétacé inférieur |
Crétacé supérieur |
Paléocène | Eocène | Oligocène | Miocène | Pliocène | Pléistocène | Holocène |
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Les premiers pas sur la terre ferme ont – 410.000.000 d’années |
Dans l’histoire évolutive du vivant, la sortie des eaux, appelée aussi conquête des continents, conquête des terres ou terrestrialisation, correspond à l’adaptation progressive, au cours de l’Archéen par les bactéries et au cours du paléozoïque, par la flore puis la faune jusque-là essentiellement marines, à un mode de vie terrestre. L’extinction de l’Ordovicien-Silurien et du Dévonien est notamment marquée par d’importantes crises biologiques qui appauvrissent la vie marine et favorisent la conquête des terres émergées par les plantes chlorophylliennes et plusieurs grands groupes animaux, essentiellement les arthropodes et les vertébrés. Cette conquête par les premières formes végétales a lieu à l’Ordovicien supérieur soit il y a entre 460 et 445 Ma et par les formes animales terrestres — arthropodes, vertébrés entre autres — vers 410 Ma. De très nombreuses adaptations sont développées, autant par les végétaux que par les animaux, le passage de la vie aquatique à la vie terrestre et à la respiration aérienne représentant un saut macroévolutif majeur dans l’histoire du vivant. En fait, ce processus se répète et se produit indépendamment au cours de l’histoire des êtres vivants, que ce soit pour les organismes unicellulaires, les champignons, les plantes, les invertébrés ou les vertébrés. Aussi devrait-on parler non pas d’une mais de plusieurs sorties des eaux.
Source : lestoutespremieresfois : Lire PLUS >>>
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Après l’extinction massive du Permien/Trias (-252 à -245 Ma) les espèces se renouvellent… |
Les phases d’extinctions et celles de renouvellement des faunes et des flores au cours des temps géologiques ont été suggérées à partir du XVIIIe siècle par deux grands noms du domaine : Georges-Louis Leclerc de Buffon et Georges Cuvier. Cuvier défendait la théorie du catastrophisme, tandis que d’autres, comme Charles Lyell étaient uniformitaristes, c’est-à-dire qu’ils pensaient que les choses se faisaient lentement, sans à-coups. Afin de hiérarchiser les crises biologiques ou bio-évènements, il est défini, selon le taux d’extinction, les crises de masse (disparition au minimum de familles taxonomiques), les crises intermédiaires (disparition d’espèces, de genres et de quelques familles) et les crises mineures (disparition d’espèces et de genres qui coïncide souvent avec les limites d’étages ou de sous-étages géologiques). Cette classification masque le continuum qui existe entre ces trois types de crises : les nombreuses petites crises (qui exterminent de 0 à 5 % des espèces) ont été à l’origine de 40 % des disparitions de toutes les espèces (extinction de fond), les crises plus importantes (« poussées d’extinction » qui exterminent plus de 5 % des espèces) sont intervenues dans plus de 60 % des disparitions, avec les crises majeures mais rares qui n’ont engendré que 4 % des extinctions. C’est ainsi qu’au cours du Phanérozoïque (période qui voit l’apparition du registre fossile), les paléontologues ont identifié une soixantaine de crises.
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L’ère des dinosaures, de – 240.000.000 à – 66.000.000 d’années |
Les dinosaures, du grec ancien δεινός/ deinόs («terriblement grand ») et σαῦρος / saûros (« lézard »), forment un clade extrêmement diversifié de vertébrés diapsides. Ce sont des archosaures ovipares, ayant en commun une posture érigée et partageant un certain nombre de synapomorphies telles que la présence d’une crête deltopectorale allongée au niveau de l’humérus et un acetabulum perforant le bassin. Présents dès le milleu du Ladinien (dernier étage du Trias moyen), il y a environ 240 Ma, ils disparaissent presque entièrement lors de l’extinction Crétacé-Tertiaire il y a 66 Ma. La majorité des paléontologues admettent que les oiseaux ont émergé de petits dinosaures théropodes du Jurassique supérieur. Ainsi la survie des oiseaux à cette extinction, leur diversification considérable durant le Cénozoïque, en fait le seul groupe vivant actuel de dinosaures selon cette hypothèse. Ce groupe de vertébrés majoritairement terrestres connut un succès évolutif considérable au Mésozoïque, dominant les faunes continentales entre le Trias supérieur et le Crétacé supérieur pendant plus de 170 Ma. Présents sur l’ensemble des continents dès la fin du Trias, ils comprennent des formes très diverses d’animaux terrestres et volants, bipèdes et quadrupèdes, carnivores et herbivores, ayant développé toute une série d’innovations squelettiques et tégumentaires telles que des cornes, des crêtes, des plaques et des plumes. Les dinosaures non-aviens comptent parmi eux les animaux les plus grands et les plus lourds ayant existé sur la terre ferme. Néanmoins, un grand nombre de dinosaures ne dépassait pas la taille d’un être humain et certains d’entre eux étaient plus petits qu’une poule. Source : wikipedia ;;Lire PLUS >>> |
L’extinction des dinosaures a – 66.000.000 d’années |
Depuis que la vie est apparue sur Terre, les extinctions ” normales ” ont été ponctuées par cinq épisodes d’extinction massive (définis en 1982 par Jack Sepkoski et David M. Raup), une sixième pourrait être amorcée :
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Le champ devient libre au développement d’autres espèces, notamment les mammifères… |
L’aire de répartition des mammifères est planétaire, ils ont conquis une grande partie des niches écologiques de la macrofaune et demeurent un des taxons dominants depuis l’Éocène. Du point de vue de l’évolution et de l’écologie systémique, les premiers mammifères avaient un mode de vie plutôt terrestre. Ce taxon s’est grandement diversifié au fil de son histoire évolutive, au point qu’un de ses principaux ordres (les chauves-souris) a acquis le vol battu. Un certain nombre de lignées ont évolué vers un mode de vie aquatique partiel (phoques, ours blanc, castor, hippopotame, loutre, campagnol amphibie, ornithorynque…) ou total (cétacés, siréniens…), tout en conservant de leur ancêtre tétrapode la respiration pulmonaire. De même, l’écholocalisation est bien présente dans certains ordres (chiroptères, cétacés) alors qu’elle se fait rare dans le reste du règne animal. De nombreux mammifères sauvages, en dépit d’un statut d’espèce protégée, figurent aujourd’hui sur les listes rouges d’espèces menacées (notamment les grands carnivores) et certains font l’objet de plans de restauration ou de réintroduction. De même, certaines races de certaines espèces élevées par l’Homme jusqu’au XIXe siècle (pour la traction animale, la viande, le lait, la laine ou comme animal de bât) ont disparu ou ont fortement régressé au profit de quelques races sélectionnées pour leur productivité. Quelques espèces sont devenues invasives, notamment après introduction délibérée ou accidentelle dans de nouveaux biotopes en relation avec les activités humaines, alors qu’aucun prédateur n’endigue la croissance de ces nouvelles colonies. |
L’histoire évolutive des homininés a – 7.000.000 d’années |
L’histoire évolutive des homininés est le processus évolutif conduisant à l’apparition des humains anatomiquement modernes. Elle est centrée sur l’histoire évolutive des primates (en particulier du genre Homo, et l’émergence d’Homo sapiens en tant qu’espèce distincte des hominidés (ou « grands singes »)) sans étudier l’histoire antérieure qui a conduit aux primates et aux hominoïdes (singes sans queue). L’étude de l’évolution humaine fait intervenir de nombreuses disciplines scientifiques : l’anthropologie physique, la primatologie comparée, l’archéologie, la paléontologie, l’éthologie, la linguistique, la psychologie évolutionniste, l’embryologie et la génétique.
Les études génétiques montrent que les primates ont divergé des autres mammifères il y a 85 millions d’années environ, au Crétacé supérieur, leurs premiers fossiles apparaissent au Paléocène, il y a environ 55 Ma.
La famille des Hominidés a divergé de la famille des Hylobatidés (gibbons), il y a quelque 15 à 20 millions d’années, et de la sous-famille des Ponginés (Orang-outans) il y a 14 Ma années environ.
La bipédie est l’adaptation première de la ligne d’Hominini. Le premier hominidé bipède semble être soit Sahelanthropus tchadensis, soit Orrorin tugenensis. Mais, Sahelanthropus dont l’âge est estimé à environ 7 millions d’années ou Orrorin peuvent plutôt être le dernier ancêtre commun entre les chimpanzés et bonobos d’une part et les humains d’autre part.
Le premier membre documenté du genre Homo est l’Homo habilis qui a évolué il y a environ 2,8 millions d’années. On a longtemps pensé qu’il s’agissait de la première espèce pour laquelle il existe des preuves de l’utilisation d’outils de pierre, cependant des fouilles récentes au Kenya ont montré que ceux-ci précèdent l’émergence du genre Homo d’un demi million d’années.
Source : Wikipedia – Lire plus >>>
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L’origine de l’homme : L’apparition d’Homo sapiens en Afrique était estimée à environ −200 000 ans. Ce jusqu’au 7 juin 2017 ou il est annoncé la découverte d’Homo sapiens sur le site archéologique marocain du Djebel Irhoudà. Ces fossiles d’Homo sapiens sont été datés de −315 000 ans avec une grande certitude. | |
Homo habilis (littéralement « homme habile») est une espèce éteinte du genre Homo qui, d’après les fossiles trouvés à ce jour, aurait vécu en Afrique entre environ 2,3 et 1,5 millions d’années avant le présent. La diagnose de cette espèce fut faite par Louis Leakey, Phillip Tobias et John Napier en 1964, à la suite de la découverte en 1960 des premiers fossiles de l’espèce sur le site d’Olduvai en Tanzanie. Compte tenu de sa longévité, Homo habilis a apparemment cohabité en Afrique aussi bien avec des espèces d’Australopithèques et de Paranthropes, plus primitives, qu’avec son probable descendant Homo ergaster, plus évolué.
En paléoanthropologie, l’origine africaine de l’homme moderne est le modèle théorique dominant le plus ancien pour décrire l’origine et les premières migrations humaines de l’homme moderne, Homo sapiens. Cette théorie est connue du public sous le nom anglais d’Out of Africa (sortie de l’Afrique) et sur le plan scientifique sous le nom d’« hypothèse d’une origine unique récente » (en anglais recent single-origin hypothesis ou RSOH), « hypothèse du remplacement » (replacement hypothesis) ou modèle de l’« origine africaine récente » (recent african origin ou RAO). L’hypothèse selon laquelle l’homme moderne est originaire d’Afrique est formulée dans La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe de Charles Darwin dès 1871. Toutefois, l’idée est restée une spéculation jusque dans les années 1980, lorsqu’elle est finalement corroborée par l’étude de l’ADN mitochondrial, alliée à des éléments fondés sur l’anthropologie physique de spécimens archaïques.Selon des éléments à la fois génétiques et paléontologiques, l’Homo sapiens archaïque aurait évolué vers l’homme anatomiquement moderne uniquement en Afrique, entre environ 200 000 ans (voire 315 000 ans) et 100 000 ans avant le présent.
Homo sapiens (« homme savant ») est l’une des huit espèces actuelles d’hominidés. Plus communément appelé Homme moderne, « Homme », « Homme anatomiquement moderne », « humain » ou encore « être humain », il est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces, une quinzaine, étant éteintes. Parmi les hominidés actuels, il se distingue d’un point de vue physiologique par sa bipédie quasi-exclusive, son cerveau plus volumineux et son système pileux moins développé.
Source : Wikipedia – Lire PLUS >>>
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PLUS D’INFORMATIONS…. | ||
L’intelligence des arbres | Voyage aux origines de la terre | Les fossiles |
Un forestier en Allemagne, Peter Wohlleben, a observé que… les arbres communiquent les uns avec les autres en s’occupant avec amour de leur progéniture, de leurs anciens et des arbres voisins quand ils sont malades. Il a écrit le bestseller “La Vie Secrète des Arbres” (vendu à plus d’1 million d’exemplaires) qui a émerveillé les amoureux de la nature. Ses affirmations ont été confirmées par des scientifiques, dont Suzanne Simard, à l’Université du “British Columbia” au Canada. Ce documentaire montre le travail minutieux et passionnant des scientifiques, nécessaire à la compréhension des interactions entre les arbres ainsi que les conséquences de cette découverte. Ce savoir va changer votre regard sur le vivant, les arbres et les forêts. |
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Voyage aux origines de la terre film documentaire régulièrement diffusé par France Télévision.
La valse des continents film documentaire, réalisation Alexis de Favitski
Conteur d’étoiles Hubert Reeves
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:Fossiles au fil du temps |
:Auteurs littéraires Quelques noms… |
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Jean Claude Ameisen J-C Fischer Christophe Galfard Jean Pierre Luminet Hubert Reeves Peter Wohlleben
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